Pourquoi dois-je payer la SPRE ? Vous avez le droit dutiliser des phonogrammes du commerce dans votre Ă©tablissement sans avoir Ă demander une autorisation prĂ©alable. A ce titre, vous devez payer la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable calculĂ©e sur la base des recettes que vous nous dĂ©clarez, accompagnĂ©es de vos justificatifs. Je nâai pas signĂ© de contrat avec la SPRE, dois-je payer la SPRE ? Oui, la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable ne relĂšve pas dâun contrat. Lâautorisation de diffuser les phonogrammes est donnĂ©e par la loi licence lĂ©gale. Aucun accord nâest donc Ă solliciter. Et la rĂ©munĂ©ration est due du seul fait que vous avez procĂ©dĂ© Ă la diffusion de phonogrammes dans le cadre de votre activitĂ© professionnelle. Je paye dĂ©jĂ les factures SACEM, dois-je payer la SPRE ? La SPRE perçoit pour les artistes-interprĂštes et les producteurs phonographiques alors que la SACEM perçoit notamment pour les auteurs et compositeurs. La catĂ©gorie de bĂ©nĂ©ficiaires est donc diffĂ©rente. Vous devez donc Ă©galement payer la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable facturĂ©e par la SPRE puisquâil sâagit dâun droit distinct. Pourquoi est-ce que je reçois des factures SPRE de la part de la SACEM et dâautres directement de la SPRE, sur les mĂȘmes pĂ©riodes ? Dâune part, la SPRE gĂšre en direct la perception auprĂšs des sociĂ©tĂ©s pour qui la musique diffusĂ©e est essentielle Ă lâactivitĂ© ou Ă lâatmosphĂšre recherchĂ©e discothĂšques et Ă©tablissements similaires, bars et restaurants Ă ambiance musicale, radios, TV et webradios. Dâautre part, elle a donnĂ© mandat Ă la SACEM de percevoir pour son compte la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable pour les Ă©tablissements oĂč la musique a un rĂŽle plus secondaire, ceux qui diffusent un simple fond sonore les lieux sonorisĂ©s. Donc si votre Ă©tablissement a plusieurs activitĂ©s avec plusieurs types de diffusion de musique, vous pouvez recevoir Ă la fois des factures de la SPRE directement et aussi via la SACEM. Je diffuse de la musique âlibre de droitsâ SACEM, dois-je payer la SPRE ? Oui, le fait que les titres que vous diffusez ne figurent pas au rĂ©pertoire de la SACEM parce que les auteurs et compositeurs des Ćuvres interprĂ©tĂ©es nâen sont pas membres ne vous dispense pas de rĂ©gler la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable facturĂ©e par la SPRE et destinĂ©e aux producteurs phonographiques et artistes-interprĂštes. La rĂ©munĂ©ration Ă©quitable est due en raison de la diffusion dâun phonogramme quelle que soit lâĆuvre enregistrĂ©e. Je diffuse de la musique Ă©trangĂšre, dois-je payer la SPRE ? Oui, lâorigine de la musique diffusĂ©e est indiffĂ©rente pour le paiement de la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable. Vous avez le droit de diffuser librement des phonogrammes du commerce et devez ensuite acquitter la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable, ce quel que soit leur lieu de fixation ou dâenregistrement. Jâai une activitĂ© de spectacle, dois-je payer la SPRE ? Si votre activitĂ© est exclusivement dĂ©diĂ©e au spectacle et que vous avez demandĂ© et obtenu de chaque producteur concernĂ© les autorisations prĂ©alables dâutiliser des extraits de titres dans ce spectacle et ĂȘtes en mesure dâen justifier le cas Ă©chĂ©ant vous nâaurez pas Ă payer la SPRE. Si vous nâavez pas sollicitĂ© ces autorisations prĂ©alables, spĂ©cialement parce que vous offrez des prestations de DJs, vous devrez acquitter la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable. Je fais intervenir des DJs connus, puis-je dĂ©duire leur facture du chiffre dâaffaires assujetti ? Les DJs, mĂȘme ceux connus, diffusent de la musique enregistrĂ©e en tout ou partie. Le coĂ»t de leur prestation ne donne donc pas lieu Ă dĂ©duction. Pourquoi ma facture comporte deux taux de TVA ? Les droits perçus par la SPRE sont destinĂ©s pour moitiĂ© aux producteurs phonographiques et pour moitiĂ© aux artistes-interprĂštes. Or les producteurs sont assujettis au taux normal de TVA et les artistes-interprĂštes au taux rĂ©duit. Qui reçoit la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable que jâai payĂ©e ? La SPRE reverse les sommes perçues, aprĂšs dĂ©duction des frais de gestion, pour moitiĂ© aux organismes de gestion collective dâartistes-interprĂštes ADAMI et SPEDIDAM et pour moitiĂ© aux organismes de gestion collective de producteurs phonographiques SCPA. Chaque sociĂ©tĂ© rĂ©partit ensuite aux bĂ©nĂ©ficiaires.
LaSPRE perçoit pour les artistes-interprĂštes et les producteurs phonographiques alors que la SACEM perçoit notamment pour les auteurs et compositeurs. La catĂ©gorie de bĂ©nĂ©ficiaires est donc diffĂ©rente. Vous devez donc Ă©galement payer la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable facturĂ©e par la SPRE puisquâil sâagit dâun droit distinct. Accueil Gestion abonnĂ© PubliĂ© le 18/07/2017Ă 08h50 © oneinchpunch/ Que vous passiez de la musique ou que lâoeuvre soit interprĂ©tĂ©e par des musiciens, dĂšs lors que vous la diffusez en public y compris sur un site web, vous devez vous acquitter des droits dâauteurs auprĂšs de la sociĂ©tĂ© des auteurs, compositeurs, Ă©diteurs de musique Sacem. Peu importe que la musique soit interprĂ©tĂ©e par des musiciens amateurs ou professionnels, quâelle soit diffusĂ©e Ă lâoccasion dâune manifestation gratuite ou payante, une association doit demander lâautorisation Ă la Sacem dâutiliser les Ćuvres de son rĂ©pertoire et lui verser une rĂ©munĂ©ration pour cela. La seule exception concerne les compositions musicales tombĂ©es dans le domaine public et libres de droit 70 ans aprĂšs la mort de lâartiste. Redevance minimale Toutes les associations sont soumises Ă cette obligation, quels que soient leur taille, le nombre de salariĂ©s ou leur chiffre[âŠ] Pour lire la totalitĂ© de cet article, ABONNEZ-VOUS Nous vous recommandons SĂ©parer les activitĂ©s lucratives et non lucratives dâune association Dans la limite de son objet social, une association peut rĂ©aliser Ă la fois des activitĂ©s lucratives et des activitĂ©s non lucratives. Pour Ă©viter dâĂȘtre fiscalisĂ©e, elle peut isoler ses[âŠ] Etude voici les attentes et les besoins des acteurs du sport Annulation dâune manifestation payante Des consĂ©quences plus ou moins graves » Comment organiser un Ă©vĂ©nement Ă©co-responsable ?Salut Je prevois de creer une petite video de VTT qui sera diffusĂ© gratuiement sur le net. Il y a t'il des astuces pour ne pas payer les droit
Si vous ĂȘtes DJ, liver, producteur ou encore organisateur de soirĂ©es, vous avez sans doute dĂ©jĂ entendu parler des droits dâauteur Ă respecter⊠Dans certains cas vous devez faire des dĂ©clarations Ă des organismes spĂ©cifiques pour ĂȘtre dans la lĂ©galitĂ©. Mais ces histoires de quoi faire, quand et Ă quelles occasions sont plutĂŽt floues pour pas mal dâentre nous ! Je ne suis pas expert dans le domaine, mais voici quand mĂȘme quelques infos utiles Quand faut-il payer des droits dâauteur Alors Ă partir du moment oĂč on diffuse des sons des morceaux en particulier en public pour lesquels des droits dâauteur sâappliquent, on est censĂ© le dĂ©clarer Ă la SACEM⊠La SACEM qui signifie SociĂ©tĂ© des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique est lâorganisme qui sâoccupe de collecter les droits dâauteur, et de les reverser aux artistes, crĂ©ateurs et Ă©diteurs afin dâassurer leur rĂ©munĂ©ration. Bien sĂ»r, si vous mixez des titres devant vos potes lors dâune petite soirĂ©e ou dâun anniversaire, pas besoin de vous prendre la tĂȘte Ă dĂ©clarer⊠Car le public » est restreint, voire presque considĂ©rĂ© comme un cercle privĂ©. Mais si vous organisez des soirĂ©es payantes dans un bar, un club, un festival ou autre par exemples, vous devez demander Ă chaque artiste de remplir une dĂ©claration SACEM avec les titres quâils jouent, le nom des artistes⊠Et cela, que votre soirĂ©e ramĂšne 10 personnes ou le principe de devoir dĂ©clarer sâapplique dans tous les cas. Vous devez dĂ©clarer Ă©galement si vous diffusez des sons via une radio, une web radio, une chaĂźne de TV, un site dâĂ©coute de musiques, ou dâautres types de supports de diffusion. En tant que DJ, ça mâest arrivĂ© quâune fois de remplir une fiche SACEM câĂ©tait pour une grosse soirĂ©e qui a ramenĂ© plusieurs milliers de personnes. Mais normalement jâaurai du avoir Ă le faire aussi pour des soirĂ©es plus modestes⊠Câest surtout important pour les organisateurs afin de les protĂ©ger contre des amendes pour non respect des droits dâauteur⊠Plus dâinfos concernant les diffĂ©rents types de dĂ©clarations Ă la SACEM, et les modalitĂ©s de paiement cliquez ici Quand et comment protĂ©ger vos oeuvres Si vous produisez des morceaux et que vous voulez les dĂ©clarer Ă la SACEM afin de protĂ©ger vos droits dâauteur et ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©, vous pouvez le faire via leur site cliquez ici Si vous souhaitez protĂ©ger vos bĂ©bĂ©s sans vouloir ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ© et sans passer par la SACEM, il y a une alternative plus accessible. Vous pouvez appliquer lâune des 6 licences Creative Commons qui donne diffĂ©rents droits aux utilisateurs de vos oeuvres. Par exemple, vous pouvez autoriser les gens Ă reproduire et Ă diffuser lĂ©galement vos morceaux sous certaines conditions. Toutes les infos sont sur leur site cliquez ici Ma philosophie concernant les droits dâauteur Pour ma part, je nâai jamais dĂ©clarĂ© aucun de mes morceaux Ă la SACEM, et je ne met pas de licence Creative Commons ou Ă©quivalent. Je donne mes morceaux en tĂ©lĂ©chargement gratuit en WAVE ! sur mon site dâartiste. Je les vends Ă©galement sur le web pour toucher un maximum de gens, en passant par la plateforme Zimbalam qui les envoie sur Amazon, Fnac, Deezer, iTunes, Juno Donwload⊠đ Les gens qui tĂ©lĂ©chargent mes morceaux peuvent donc en faire ce quâils veulent les sampler, les diffuser, en crĂ©er des mashups et les jouer en public⊠Je compte juste sur leur bonne foi pour respecter mon travail, et ne pas se lâapproprier ! Respectez les artistes quand vous diffusez des sets DJ Je vous recommande vivement de citer le nom de lâartiste et du morceau pour chaque track que vous utilisez dans vos sets DJ. Que vous les publiez sur Youtube, sur des forums ou nâimporte oĂč, le principe reste le mĂȘme respectez les artistes en fournissant leurs infos Ă©lĂ©mentaires ! đ
La Cour de Cassation vient de rĂ©affirmer dans un arrĂȘt en date du 14 janvier 2010 que le caractĂšre privĂ©e de la chambre dâhĂŽtel nâexcluait pas le fait quâil y ait communication Ă un public et par consĂ©quent paiement de droit Sacem. Cette dĂ©cision vient confirmer dĂ©finitivement la position dĂ©jĂ prise par la cour de justice de la communautĂ© europĂ©enne en 2006. Un hĂŽtel qui souhaite Ă©quiper ses chambres de tĂ©lĂ©vision doit impĂ©rativement en informer la dĂ©lĂ©gation de la Sacem dont il quâoccupant les chambres Ă titre privĂ©, les clients dâun hĂŽtel sont considĂ©rĂ©s comme un public et la communication dâune Ćuvre opĂ©rĂ©e au moyen dâappareils de tĂ©lĂ©vision constitue un acte de communication au public au sens de lâarticle 3, paragraphe 1, de la directive 2001/29/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 22 mai directe la communication des programmes audiovisuels de tĂ©lĂ©diffusion contenant des Ćuvres musicales soumises Ă autorisation, les hĂŽtels sont tenus de payer les redevances y affĂ©rentes Ă la Sacem, au bĂ©nĂ©fice final des jurisprudence claire et dĂ©finitiveDĂšs 1994, la Cour de cassation a jugĂ© que lâensemble des clients de lâhĂŽtel constitue un public et ce, bien que chacun des clients occupe Ă titre privĂ© une chambre mĂȘme position a Ă©tĂ© adoptĂ©e au niveau communautaire par la Cour de justice des communautĂ©s europĂ©ennes qui, aux termes dâun arrĂȘt de 2006, a jugĂ© que la distribution dâun signal au moyen dâappareils de tĂ©lĂ©vision par un Ă©tablissement hĂŽtelier aux clients installĂ©s dans les chambres de cet Ă©tablissement, quelle que soit la technique utilisĂ©e, constituait un acte de communication au public, soumis Ă lâautorisation des auteurs des Ćuvres communiquĂ©es. Elle a, ce faisant, adoptĂ© la position cette jurisprudence claire, la Cour de cassation a estimĂ© nĂ©cessaire de rappeler, en dĂ©but dâannĂ©e, la position nationale et la position communautaire dans un arrĂȘt du 14 janvier 2010 les hĂŽteliers doivent sâacquitter de la redevance auprĂšs de la Sacem et tout recours devant les tribunaux sur cette question est quâa souhaitĂ© en donner les magistrats mĂ©rite dâĂȘtre soulignĂ© cette dĂ©cision a Ă©tĂ© adoptĂ©e par la formation plĂ©niĂšre de la 1re chambre civile de la Cour de cassation, et cette derniĂšre a, de plus, dĂ©cidĂ© de publier cette dĂ©cision dans son bulletin dâinformation bimensuel et de la diffuser sur son site internet, la rendant visible Ă un maximum de dĂ©marches doivent entreprendre les hĂŽteliers pour ĂȘtre en conformitĂ© avec la rĂ©glementation ?Un hĂŽtel qui souhaite Ă©quiper ses chambres de tĂ©lĂ©vision doit impĂ©rativement en informer la dĂ©lĂ©gation de la Sacem dont il dĂ©pend, en fonction de son implantation gĂ©ographique. Si lâĂ©quipement audiovisuel des chambres doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©, il en est de mĂȘme pour la sonorisation des halls, salons, paliers dâĂ©tages et ascenseurs. Les critĂšres de calcul du montant de la redevance annuelle due Ă la Sacem portent principalement sur la catĂ©gorie de lâĂ©tablissement et le nombre de chambres Ă©quipĂ©es. LâĂ©quipement des chambres devra ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment dĂ©crit les chambres sont elles Ă©quipĂ©es dâun tĂ©lĂ©viseur, dâune radio, dâun lecteur CD ou DVD ? Ces services sont ils payants ? Si oui, combien sont-ils facturĂ©s au client ?Ă titre dâexemple, un hĂŽtel de 100 chambres Ă©quipĂ©es dâun poste de tĂ©lĂ©vision versera en moyenne 805 ⏠HT sâil sâagit dâun 2 Ă©toiles, 955 ⏠HT sâil sâagit dâun 3 Ă©toiles, 1 120 ⏠HT sâil sâagit dâun 4 Ă la dĂ©termination du montant de la redevance annuelle, lâhĂŽtel conclut un contrat annuel avec la Sacem et en accord avec cette derniĂšre, la frĂ©quence des versements pourra ĂȘtre mensuelle, trimestrielle ou dĂ©marche contrĂŽlĂ©e et des sanctions dissuasivesEn cas dâabsence de dĂ©claration, la Sacem et/ou les titulaires de droits sur les Ćuvres diffusĂ©es par lâhĂŽtel peuvent agir en justice pour contrefaçon du fait de la communication illicite au public dâĆuvres le cadre dâune action civile, la juridiction prend notamment en considĂ©ration, pour calculer le montant de la condamnation, le montant de la redevance quâaurait du verser lâhĂŽtel Ă la Sacem et la durĂ©e pendant laquelle lâhĂŽtel a illicitement diffusĂ© des Ćuvres, majorĂ©e le cas Ă©chĂ©ant dâun prĂ©judice moral quâauront pu subir les titulaires de action pĂ©nale est Ă©galement ouverte aux titulaires de droit et la Sacem car la contrefaçon caractĂ©rise un dĂ©lit. En lâespĂšce, il sâagit de contrefaçon de droits dâauteur, relevant de lâarticle du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, prĂ©voyant une peine de 3 ans et 300 000 ⏠dâamende. Delphine Brunet-Stoclet Avocat AssociĂ©e chez SBKG & associĂ©sBordelmais ce racket monumental Si je ne l'a paie pas il se passe quoi ? Des contrĂŽleurs SACEM qui dĂ©barque en plein milieu ? - Topic [ALERTE] Ne PAS PAYER la Soyons clairs dĂšs le dĂ©part. Le sujet de cet article est la musique libre au sens de celle qui est publiĂ©e avec des licences libres et ouvertes type Creative Commons. Ce billet ne parle pas de "musique libre de droit" dont le terme est abusif car un auteur ne peut abandonner tous ses droits, notamment musique libre est nĂ©e dans le milieu des annĂ©es 90 avec notamment la contribution de Ram Samudrala dans son article intitulĂ© "CrĂ©ativitĂ© ou propriĂ©tĂ© oĂč est le milieu ?" citĂ© dans l'ouvrage Libres enfants du savoir numĂ©rique, une anthologie du "Libre", prĂ©parĂ©e par Olivier Blondeau & Florent Latrive, Ăditions l'Ăclat, 2000. Et tout est dĂ©jĂ ici prĂ©sent dans les dĂ©bats qui animent encore aujourd'hui les juristes, les artistes et leurs dans une industrie musicale, les plus gros succĂšs de l'industrie se font sur seulement 4 accords, on se demande si la crĂ©ativitĂ© de ces auteurs eut Ă©tĂ© la mĂȘme si ces accords avaient Ă©tĂ© "protĂ©gĂ©s" par un droit d'auteur. Et c'est bien de cela dont il s'agit, la crĂ©ativitĂ© d'un auteur ne peut se dĂ©tacher de ses pour bien rĂ©sumer le droit d'auteur, nous pouvons nous rĂ©fĂ©rer Ă cet article de maĂźtre Eolas, ou Ă cette vidĂ©o trĂšs OU voit bien ici que la question d'un auteur n'est pas seulement la CrĂ©ation divine, pĂ©remptoire, "perpĂ©tuelle, inaliĂ©nable et incessible" selon la partie sur le droit moral du Code de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle, mais aussi l'organisation de la perception des redevances pour droits d'auteurs. Nous parlons bien ici de "redevances pour droit d'auteur", et non de "droits d'auteurs". Car, soyons prĂ©cis, il n'est nullement question de remettre en cause la propriĂ©tĂ© intellectuelle mais bien de voir comment elle s'organise mal selon moi. Nous nous devons par contre de la questionner Ă la lumiĂšre d'autres, comme Extrait de l'article de CHARTIER, Roger, Le droit d'auteur est-il une parenthĂšse de l'histoire?» Le Monde, 18 dĂ©cembre 2005 "Le raisonnement de Fichte [NDLR philosophe allemand du XIXĂšme siĂšcle] , en Allemagne, est remarquable. Il dit qu'un livre a une double nature matĂ©rielle â l'objet â et spirituelle. L'objet appartient Ă celui qui l'a achetĂ©. Mais le contenu spirituel ? Il y a les idĂ©es qui appartiennent Ă tout le monde, mais il y a aussi la forme, cette maniĂšre d'Ă©noncer des idĂ©es, d'exprimer des sentiments propres Ă l'auteur. Ce dernier Ă©lĂ©ment est, selon lui, le seul qui puisse justifier la propriĂ©tĂ© littĂ©raire." Source mĂ©moire sur le critĂšre d'originalitĂ© d'une musique, toute la musiqueQuand 140 000 sociĂ©taires d'une sociĂ©tĂ© d'auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de musique s'arrogent le droit de tous les autres, cela donne la SACEM. Il y a en France, 23% de personnes qui dĂ©clarent savoir jouer d'un instrument, environ 5 milions de personnes pratiquent la musique, prĂšs de 20% en moyenne dans les espaces mĂ©tropolitains source pratiques culturelles des français. Beaucoup de ces personnes apprennent, souvent en re-jouant, en rĂ©-interprĂ©tant, mais beaucoup aussi crĂ©ent, adaptent, mĂ©langent, remixent... Et leur premier souci est que la matiĂšre premiĂšre qui leur est directement accessible est celle qu'ils entendent, celle qui passe, gratuitement, Ă la radio ou Ă la tv. Effectivement, par du temps de cerveau disponible, le contenu est payĂ©, mais leur accĂšs est gratuit, et ce, depuis que ces mĂ©dias existent. Internet se substituant Ă ces mĂ©dias, la logique est exactement la mĂȘme aujourd'hui avec le streaming contre de la publicitĂ©, nous pouvons Ă©couter de la comme Fichte, vous pensez que les idĂ©es appartiennent Ă tout le monde, alors la citation de George Bernard Shaw vous parlera aussi "Si tu as une pomme, que j'ai une pomme, et que l'on Ă©change nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idĂ©e, que j'ai une idĂ©e et que l'on Ă©change nos idĂ©es, nous aurons chacun deux idĂ©es." et c'est bien ici toute la force de vouloir faire payer des Ă©coles ou des films pour du sifflotement, la SACEM en vient Ă faire payer les idĂ©es, non plus la libre ?L'enjeu ici est bien de pouvoir Ă©noncer ce qu'est la "musique libre". RecrĂ©er un partage des idĂ©es, c'est un peu comme cela que nous pourrions la dĂ©crire. La musique libre se diffuse, se partage, et parfois mĂȘme, au grĂ© de ses licences qui permettent de rendre visible la volontĂ© de l'auteur / compositeur, se remixe, se retravaille. La musique libre permet de recrĂ©er des rapports entre un auteur et son public, la musique libre, permet en outre, de se passer de rĂšgles dĂ©finies par une sociĂ©tĂ© d'auteur pensĂ©es pour une Ă©lite d'auteurs plus lucratifs que les musique libre ne dĂ©truit pas la notion de "collectif", car Ă part pour les diffusions collectives types radio ou tv, les auteurs n'ont pas besoin d'une sociĂ©tĂ© de gestion. D'ailleurs, il est important de rappeler que les diffusions collectives types radio, tv ou commerces, ne comptent pas pour beaucoup dans les revenus de tous les sociĂ©taires de la 140 000 sociĂ©taires auteurs, compositeurs, et Ă©diteurs de musique, seuls 70 000 touchent des droits, et sur ces 70 000, seuls 3 000 touchent prĂšs de 10 000⏠par an... source rapport annuel de la SACEM. Le slogan Ă la mode qui est de dire "les droits d'auteurs rĂ©munĂšrent les auteurs" est abusif et complĂštement faux. Il rĂ©munĂšre les auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de la SACEM, pas les autres. Tout comme il est abusif de considĂ©rer les redevances comme le "salaire de l'auteur", c'est avaliser des situations de prĂ©caritĂ© extrĂȘmes et les encourager avec un systĂšme inique oĂč les artistes ne sont plus payĂ©s pour leurs prestations car de toutes façons ils seraient rĂ©tribuĂ©s quand mĂȘme ! Or, nous l'avons bien vu, les redevances pour droits d'auteur ne rĂ©munĂšrent pas les auteurs, mais une caste d'auteurs, compositeurs et rĂ©munĂ©rations possibles de la musiqueLes concerts, lĂ , au lieu d'attendre que la salle de spectacle ait dĂ©clarĂ© votre fiche jaune avec vos titres, qu'elle verse son obole et que la SACEM vous la rend en y ponctionnant ses frais de gestion, vous pouvez facturer des "notes d'auteurs", ou miracle du droit du travail une ventes, lĂ oĂč la SACEM prĂ©lĂšve des sommes via la SDRM, vous pouvez, si vous n'ĂȘtes pas sociĂ©taire avoir une autorisation de presser PAI Production d'Artiste Inconnu de la SACEM, et rĂ©cupĂ©rer vous mĂȘme les sommes qui auraient Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es par la SACEM sur les redevances qu'elle vous diffusions, lĂ , Ă part si vous ĂȘtes TRĂS diffusĂ©s, TRĂS streamĂ©s, vous ne perdrez rien, ou si peu quelques dixiĂšmes centimes par mois, tout au plus de quoi vous acheter un kebab Ă la fin de l'annĂ©e. Et si vraiment vous souhaitez voir ce que ça peut donner, vous pouvez aussi aller voir du cĂŽtĂ© de Jamendo et de leur programme "pro".Les publicitĂ©s, lĂ aussi, facturez ! En plus ça vous permettra de mieux connaĂźtre les moments de diffusion et l'ampleur de la campagne de y a bien Ă©videmment d'autres moyens cours de musique, synchro, sonneries de rĂ©pondeur, projets pluri-artistiques, appel Ă souscription ou crowdfunding en bon français, les dons, les produits dĂ©rivĂ©s .... Un auteur ne se fait sa rĂ©munĂ©ration que par diffĂ©rents biais. Il n'y a pas un seul et unique moyen, mais une pluralitĂ© de rĂ©munĂ©rations correspondant Ă chaque utilisation ou aller plus loinQuelques sites de ressources importants Musique Libre ! Le site de l'association Musique Libre est une mine d'informations, d'actualitĂ©s sur la musique libre, le mouvement, les dĂ©bats qui la traverse et contient une documentation importante et de qualitĂ©. Le forum est rĂ©actif et l'Ă©quipe toujours Ă l'Ă©coute des problĂ©matiques des auteurs. blog d'un bibliothĂ©caire sur le droit d'auteur et le numĂ©rique en gĂ©nĂ©ral. Dogmazic l'archive de l'association Musique Libre est une mine pour tous les auteurs qui souhaitent se diffuser. Libre AccĂšs blog de rĂ©flexions sur l'art libre et les cultures libres. Sources Ăcole et Sacem l'Internationnale culturelles des français critĂšre d'originalitĂ© en droit d'auteur LĂ il a 8 jours pour payer. Blackistef est trĂšs apprĂ©ciĂ© par sa communautĂ©. Les internautes se sont donc mobilisĂ©s et commencent Ă lui faire des dons pour le soutenir. Je ne sais pas si ce nouveau business model de la Sacem sera rentable Ă long terme, mais en tout cas, ça fait mal au portefeuille :-/ Salut, je voudrais soulever un problĂšme dont je viens de me rendre compte. je suis enregistrĂ© Ă la sacem depuis quelques mois et mes chansons sont diffusĂ©es de temps en temps sur des radios locales ou associatives. Y paraĂźt que si tu fais pas signer des papiers sacem prouvant que ton titre Ă a Ă©tĂ© diffusĂ© , tu touches que dalle et les radios ne signalent pas la diffusuion de tes oeuvres. si il y a des personnes qui rencontre ce problĂšme et savent comment ne pas se faire avoir pour rĂ©ellemtent toucher ses droits , Ă vous la parole. sinon laisser Obispo et starac tout rafler.......... au fait ça paie bien les diffusions radios ou c'est des clopinettes ?Chrysamande [synthpop] Suivre par email astnericPosteur AFfolĂ© A t'entendre, je remet en doute ce que croyais savoir, Ă savoir que les radios ont le droit de passer les titres qu'elles veulent sans payer de droits SACEM, et sans mĂȘme te demander ton avis. Au contraire, dans certains cas, il parrait mĂȘme que tu peux ĂȘtre amenĂ© Ă payer pour que ton titre passe Ă la radio....mais comme je vous comprends !scalpAFicionadoSalut, thĂ©oriquement, les radios sont tenues de dĂ©clarer leur playlist Ă la sacem, afin que celle-ci puisse reverser les droits aux auteurs. Ce n'est pas Ă toi de signer quoi que ce soit, par contre tu devrais contacter ton bureau rĂ©gional de la sacem afin qu'ils vĂ©rifient auprĂšs des radios concernĂ©es. Tu as payĂ© ton inscription et ils sont lĂ pour ça. Si les radios ont une audience rĂ©duite, tu peux t'attendre Ă "que dalle" en droits. La sacem collecte une somme d'argent auprĂšs des diffuseurs, qu'elle rĂ©partit ensuite aux auteurs au prorata de leur diffusion Ă l'Ă©chelle nationale. Sur les petites radios, on est donc noyĂ©s dans la masse... Bonne chance !astnericPosteur AFfolĂ©Citation thĂ©oriquement, les radios sont tenues de dĂ©clarer leur playlist Ă la sacem ...autant pour moi... ...mais comme je vous comprends !scalpAFicionadoCitation les radios ont le droit de passer les titres qu'elles veulent sans payer de droits SACEM, et sans mĂȘme te demander ton avis. Au contraire, dans certains cas, il parrait mĂȘme que tu peux ĂȘtre amenĂ© Ă payer pour que ton titre passe Ă la radio. Oui, les radios ont le droit de passer ce qu'elles veulent. Par contre elles payent la sacem pour avoir ce droit, et en contrepartie elles doivent dĂ©clarer les morceaux diffusĂ©s mais ça ne leur coĂ»te pas plus cher. Par contre, je n'ai jamais entendu que quelqu'un ait jamais payĂ© pour passer Ă l'antenne je suis Ă la sacem depuis 15 ans, et j'ai bossĂ© 10 ans Ă la radio. En revanche, il est vrai que les majors forcent un peu la main des programmateurs, par exemple si tu veux que Johnny vienne dans ton Ă©mission, ce serait bien que tu diffuses mon petit nouveau mĂȘme si c'est une grosse daube.astnericPosteur AFfolĂ©OK, je comprends un peu mieux maintenant. En fait, tu ne peux pas t'opposer Ă la diffusion radio... mais tout est dĂ©clarĂ© quand mĂȘme. Je savais pas. J'ai aussi un peu bosser en radio, mais dans une toute pipite radio locale... qui dĂ©clarait kedal !!...mais comme je vous comprends !AnonymeSi je me souviens bien de l'explication faite par SRV, seules les grandes radios nationnales sont tenues de donner leurs playlists, les petites n'ont pas Ă le faire et les bĂ©nef issus des petites radios sont donc reversĂ©s aux plus gros vendeurs...ChrysamandePosteur AFfolĂ©Oui mais j'ai un pote qui a sorti un autoprod , et pour toucher les droits SACem quand il passe dans des radios locales il doit envoyer Ă la radio une attestation de diffusion Ă signer et ensuite il doit renvoyer le tout Ă la sacem. si il ne fait pas ça , il ne touche rien car la sacem se fiche des petits , c'est les gros qui touchent la tune car eux on des personnes qui s'occupent d'eux Chrysamande [synthpop] < Liste des sujets Suivre par email Charte Liste des modĂ©rateurs ayWtC2.